L’Homme en Bleu adore prendre le temps d’écouter du vieux rock chez lui sur sa platine vinyle. C’est en écoutant The Doors qu’il se rappelle d’un groupe connu à Limoges : Les Poors. C’est avec cette envie de gratter la guitare et de refaire le monde en buvant des bières (avec modération) que l’Homme en Bleu part à la rencontre de Rémi, Moustic, Paul, Benoit et Antonin, pour en savoir plus sur leur groupe.
LHEB: Comment est né le groupe des Poors?
Rémi: Le groupe est né rue Charles Michel à Limoges dans un bar, malheureusement fermé aujourd’hui, qui s’appelait “l’Amicale” et tenu par des parachutiste belges.
Nico, le tenancier du bar, nous a présenté et nous sommes allés beufé chez moi rue de la boucherie après la fermeture du bar. Un mois après, nous faisions notre premier concert. A l’époque il n’y avait pas que du Doors, il y avait aussi du Gainsbourg, du Noir Désir… Mais rapidement, nous nous sommes concentrés sur les Doors.
LHEB : Pouvez-vous me parler de vos influences musicales?
Rémi: Nous avons tous écouté à un moment de notre vie les grands classiques du rock, mais on trouve dans l’équipe quelques influences spécifiques qu’on peut ressentir dans notre énergie live.
Il y a par exemple Paul (guitare) qui est assez fan de techno et de métal, Moustic (clavier) est plutôt rock garage, Benoit (chanteur) est très rock français, mais aussi Idles et Black Angels, du rock très planant. Antonin (bassiste) aime beaucoup la musique expérimentale berlinoise, pré-chute du mur et moi (le batteur), mes accointances au métal se ressentent beaucoup dans mon jeu.
LHEB: Le 17 février dernier vous avez fait une représentation unique d’un cabaret rock, hommage au groupe The Doors, à Boisseuil avec la Compagnie Baraka. Est-ce que vous pouvez nous raconter comment l’idée est venue et comment avez-vous travailler ensemble ?
Rémi: Il y a quelques années, j’ai été batteur du spectacle du cabaret d’hiver à Limoges. L’équipe du cabaret nous a sollicité pour jouer sous le chapiteau après le spectacle, chose que nous avons accepté tout de suite.
Mais lors d’une soirée un peu arrosée avec des copains, l’idée de proposer aux artistes de cirque du cabaret de venir faire un numéro sur certains morceaux du set a émergé. On leur a proposé et ils étaient super chauds. Cette soirée fut mémorable et ça a allumé la mèche.
Cinq ans après, nous avons eu l’occasion de créer le spectacle “A Night On Fire” sous le chapiteau de la Compagnie Baraka (une compagnie formée par les membres du cabaret d’hiver de cette année-là). La date à l’espace Crouzy de Boisseuil est née d’une envie d’adapter ce spectacle en salle pour pouvoir le proposer à un public plus large sans la contrainte du chapiteau. Nous avons été accueilli par l’association Act Now et la mairie de Boisseuil, pour une semaine de résidence et le spectacle à l’issue.
Ça a été magique, le retour du public a été incroyable, ça nous a vraiment donné envie de continuer à faire tourner ce projet.
LHEB : Avez-vous des projets en 2024 ? Un nouvel EP ou des dates de concert à nous communiquer ?
Les Poors: Nous avons quelques opportunités suite à la date de Boisseuil, des dates pour le spectacle en discussion, des dates à l’étranger pour le groupe, tout ça est en cours.
LHEB : Quel est votre rapport au territoire Limousin et à la ville de Limoges en particulier?
Rémi: Personnellement je n’y habite plus depuis quelques années mais les 4 autres y habitent toujours. Nous sommes très attachés à Limoges, l’esprit limougeaud est unique : la simplicité, l’accueil. On est fière de s’affirmer limougeaud lorsqu’on joue partout en France.
Antonin: C’est ma ville, c’est Limoges.
Moustic: Limoges, c’est ma ville et j’aime y vivre…
Paul: J’y suis né et j’y suis bien.
Benoit: Je suis natif de Limoges et j’adore son terroir.
LHEB :Originaire de la Haute-Vienne, partagez-nous vos adresses favorites, pour bruncher, danser, chanter ou vivre tout simplement?
Rémi: Pour manger, forcément La Place, situé place des bancs, c’est le restaurant de notre chanteur. Il y a un super accueil, c’est délicieux et recherché. Pour boire un coup, l’Internationa, situé place Haute Vienne, et pour danser le Zic Zinc.
Antonin: Partout sauf à Brive.
Moustic: Uniquement à Brive.
Paul: La Place pour manger, l’Internationale pour boire un coup et le CALM pour danser.
Benoit: Je déteste bruncher mais j’aime bien aller au Limogés.
LHEB : Pour conclure, que retrouvons-nous dans le baladeur des Poors?
Rémi: En ce moment j’écoute KEN Mode, Calva Louise et les Red Hot Chili Peppers.
Antonin: J’écoute Rickshaw Billie’s Burger Patrol, Krzta, W!zard, Karkara, Chiaroscuro, Greyborn, Obsprog, Backroom Ceremony…
Moustic: Ghost Stories, le dernier Blue Öyster Cult.
Benoit: Idles, Mad foxes et John.
Paul: KEN Mode, Birds In Raw, Verdun.
Les Poors sont présent sur Youtube, Soundcloud, Bandcamp et Facebook.
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