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La sélection des bars emblématiques de Limoges (Partie 2)

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Pour profiter au maximum de bonnes boissons et du soleil durant la belle saison, direction : les terrasses des bars ! L’Homme en Bleu poursuit son escale dans les différents établissements du Limoumou et te glisse à l’oreille quelques origines stories de tes lieux favoris. 


Le Sikaru : témoin de l’histoire de la bière

Tout commença le 25 avril 2016. Il faisait beau certes, mais c’est surtout le lancement du bar, qui se démarquera grâce à une technologie de pointe en matière de bière. En effet, quelques années après le lancement, un système en libre-service à l’aide des tirages pressions va faire son entrée. Le principe ? Les gens commandent une carte, la crédite et peuvent ensuite se servir tout seul. La Covid n’a pas permis de poursuivre dans cette démarche en 2022 mais cela reviendra très prochainement, selon la patronne du bar. 

Une des deux entrées du bar. Sur la gauche, la terrasse !

D’ailleurs, tu le sais peut-être déjà, mais la propriétaire est originaire de Limoges et possèdait également la boîte de nuit du Nitro ! Dans ses grands projets de vie, elle indique qu’elle voulait  “ouvrir une cave à bières” et/ou “un bar à bières”. C’est ce dernier choix qu’elle décida de prendre. Issue d’une formation de commercial, et ayant travaillé chez Kronenbourg, après 10 ans passés dans le monde de la discothèque, celle-ci décida de lancer son bar. La fondation du Sikaru commence donc avec Lili la gérante et Rémy, l’associé (parti depuis pour de nouvelles aventures). Si tu connais déjà l’enseigne, tu sais que le bar s’est pas mal spécialisé en proposant des cocktails à base de bière.

Le lieu a été choisi pour une raison simple : Lili aimait bien s’y poser quand elle était ado. A l’époque, l’enseigne s’appelait Le Globe-Trotter. C’était un endroit assez réputé par les jeunes dans les années 90. La spécialité du lieu : faire des cocktails du monde dans une ambiance atypique. Déserts, paysages exotiques, tout était prévu pour un dépaysement total ! Pour l’anecdote, cela lui a inspiré l’idée du graffiti du Havana Club, une sorte de clin d’œil à l’ambiance du Globe-Trotter, mais également un rappel des deux passions de la propriétaire : Cuba et le Havana.

Le Sikaru a été fondé après une période où le lieu était connu comme un petit bar de quartier : le “On cherche encore”, nom assez amusant qui reprenait l’idée que le nom du bar était difficile à définir. 

Une longue histoire de sens, tu l’auras compris, mais cela n’explique pas encore celui de l’enseigne actuelle ! En fait, le Sikaru fait partie de l’histoire de la bière. Au départ, il s’agissait d’une base de levure, plutôt liquide, qui était destinée à faire du pain… sans grand succès, même après plusieurs essais. C’est une des premières à avoir vu le jour en Mésopotamie antique, au Moyen-Orient. Ainsi, la mixture a été reprise dans les breuvages, jusqu’à en arriver à ce que l’on connaît aujourd’hui pour la confection de la bière. 

Le Sikaru
211 Pl. Manigne, 87000 Limoges
Horaires & coordonnées

Le Duc Etienne : c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs bars

L’Homme en Bleu clôture cette page de voyages en se rendant vers un autre lieu très populaire à Limoges. Au cœur d’une petite place où se situe la toute petite chapelle saint-Aurélien, l’ancien immeuble voisin de la rue de la Boucherie a vu s’écrire un bout d’Histoire du Limoumou. S’il y a une chose à noter facilement, c’est que le Duc Etienne fait partie des bars les plus anciens (si ce n’est pas LE bar). Il a marqué la vie de nombreux Limougeauds qui en ont fait leur QG.

Un coin accueillant comme on les aime – jaccede.com

Lancé en 1985, ce bar est un carrefour populaire et recense une liste d’habitués non négligeable ! Il a également eu bon nombre de rénovations (dont une grosse remise aux normes sur la façade réalisée en 2019). 

Les origines du bar restent assez obscures : il s’agissait d’un restaurant-bistro assez classique selon des témoignages. Mais ce qui est certain, c’est qu’il a eu le temps de se refaire une beauté ! 

Il y a 10 ans, un travail a été fait sur l’aménagement des escaliers; les toilettes étaient au rez-de-chaussée et on ne retrouvait pas encore l’esprit que l’on connait bien. 

Pour la petite anecdote, le Duc contient cinq étages. A l’époque, le patron vivait au-dessus du bar. Son espace de vie, était le grenier actuel et sa salle de bains, les toilettes du bar. Une fois que ce dernier s’installé ailleurs, le bar a augmenté sa surface et a pu délimiter au mieux ses espaces. Dernier fait marquant : situées au rez-de-chaussée, les toilettes étaient à la turque, un point commun avec le P’tit J. (dont l’Homme en Bleu te parlera dans un prochain article). 

Le Duc Etienne
19 rue de la Boucherie, 87000 Limoges
Horaires & coordonnées


Histoire de devenir le futur Stéphane Bern de tes prochaines soirées, l’Homme en Bleu reviendra plus tard pour de nouvelles anecdotes historiques des bars de Limoges. Et toi, connais-tu d’autres faits sur ces deux bars ? N’hésite pas à les glisser en commentaires et faire revivre un peu tes souvenirs de l’époque !  

Jérôme
Responsable des sous-sous et autres petits papiers de l'Homme en Bleu.

Conversation(s) avec: March Ides

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1 Comment

  1. Eh oui, le patron fondateur habitant c’était Franck, à l’époque, on circulait en voiture dans la rue et il garait sa porsche 944 devant (même s’il préférait les motos)

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