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Top 5 des Fake News sur Limoges et son histoire (feat. Le Fopulaire)

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Alors qu’en période de pandémie la désinformation va bon train, elle n’a pas attendu l’avènement des réseaux sociaux pour germer et tisser un maillage à grande échelle. On dit que les préjugés ont la vie dure, il n’en est pas moins des Fake News qui ont résisté au temps au point d’être aujourd’hui considérées comme de réels états de fait.

Dans son combat contre le mensonge, LE FOPULAIRE s’adjoint aux autres rédactions de France pour servir la cause commune en dénichant le vrai du faux dans un souci d’amour de ses semblables. Enquête.


5 – Le sport à l’honneur

“Fake Niouze”

La capitale du grand Limousin n’est pas seulement celle de la porcelaine. Elle a aussi su élever le sport français à son firmament à une époque où « tout était possible », au point d’être considérée depuis ce jour comme la capitale du basket hexagonal. Pour honorer ce statut, il apparaissait logique d’intégrer son plus digne et grand représentant dans la toponymie locale.

C’est ainsi qu’on trouve niché au terme du boulevard Fleurus la fameuse Place Jourdan, référence faite au sextuple champion de NBA et médaillé d’or Olympique qui n’en attendait pas tant. Mais ce n’est pas le seul renvoi à la transpiration dans l’espace urbain limougeaud. Selon nos recherches, la rue des Argentiers trouverait une origine récente dans la volée splendide « Second poteau Pavard » du 8ème de finale de la dernière Coupe du Monde : France-Argentine.

De même que la gare des Charentes serait un joli clin d’œil au cycliste tricolore Thibaut Pinot. Ou encore la place Carnot à l’exercice quotidien du self-control et de la respiration abdominale.

4 – La Vienne détournée de son lit

Crédit photo (sans les dauphins) : Philippe Roy

Si le plus gros affluent de la Loire avait dû suivre l’histoire qui lui était prédestinée, il aurait emprunté une autre route depuis son origine au pied du mont Audouze. En effet, selon les archives municipales et les plans de l’époque, elle devait tracer tout droit à hauteur de Saint-Priest-Taurion et ainsi attaquer Limoges par la zone nord.

On la retrouverait actuellement dans l’Avenue du Général Leclerc, avant de couper la rue Jean Jaurès à hauteur du Quick et de remonter vers le tribunal. Mais pour des raisons de praticité évidente, il a fallu la détourner de son chemin car des travaux étaient en cours au Carrefour Tourny et qu’il aurait fallu ranger les terrasses de la place de la République lors des fortes de crues.

Bien en pris aux décideurs de l’époque, qui ont su rentabiliser les Pont Saint-Etienne et Saint-Martial, construits à des périodes plus anciennes pour des raisons qu’on ignore encore.

3 – Limoges ne devait pas s’appeler Limoges

C’est un secret pour personne, du moins pour ceux ayant poussé la scolarité au-delà du CM1. Limoges avant de s’appeler Limoges répondait au téléphone au nom d’Augustoritum, tiré de son plus formidable représentant qui remporta en mondovision les saisons 2 et 4 de Koh Lanta.

Source : Knowyourmeme.com

Seulement l’histoire a fait son chemin jusqu’à l’ère moderne. Pendant la première guerre mondiale, pour des raisons que la communauté ignore aussi, les officiers français qui ne satisfaisaient pas aux exigences étaient assignés à résidence dans la cité d’Auguste, pour répondre à l’expression répandue de l’époque « se faire limoger ». Par extension, la ville en tira son appellation moderne au détriment d’Augustoritum et c’est ainsi qu’on vit fleurir sur les brochures de l’Office de tourisme : « Bienvenue à Limoges. »

Ce néologisme est désormais bien entré dans les mœurs. Mais on peut encore entendre au détour d’un comptoir « Augustoritum sur Vienne », « Sainte-Greytown » ou encore « Le trou du cul du monde ».

2 – La gare et la cathédrale ont été interverties

Au XIIIème siècle après le premier repas de Noël, il a fallu construire des édifices pour relancer la machine économique suite à une épidémie ravageuse d’indigestion au Verneuillais qui tint confinés les Limougeauds dans leur demeure pendant de longues semaines.

Dans son programme de « Grands Travaux » visant à désengorger Pôle Emploi, l’édile de la ville avait prévu la réfection massive des chaussées, l’expansion de l’Aquarium municipal et la construction d’une cathédrale pour déguster des chips sans sel le dimanche matin. C’est ainsi que la première pierre fut posée un matin de 1273, par un ouvrier de chez Bougnoteau en contrat d’alternance au LMB de Felletin.

Seulement à l’époque, la place de la cité était occupée par une ZAD qui faisait bloc et un bureau de tabac venait d’ouvrir dans le quartier des coutures. C’est ainsi que les architectes eurent l’idée d’édifier la cathédrale sur les rampes du Champ de juillet, profitant ainsi d’un spot de carte postale et des facilités du réseau ferroviaire en cas de pénurie de chips sans sel.

On se rendit à la messe du dimanche par la rue Aristide Briand jusqu’à la fin du second Empire. C’est seulement à la suite d’une pétition du voisinage qu’il eût fallu changer les positions avec la gare dans un quartier devenu trop bruyant avec les soirées étudiantes du jeudi soir. La Cathédrale gagna la place de la cité et la gare celle qu’on lui connaît.

1 – La rue du Clocher descendait dans les 2 sens

Limpide.

Alors qu’on nous rebat les oreilles avec les ultra-trails, courses longues distances qui consistent à jauger si t’es givré ou complètement givré, qui peut comprendre la prouesse incommensurable de gravir la non moins inénarrable rue du Clocher ?

Une pente raide à X pourcent sur X hectomètres pendant X temps, sans ravitaillement ni bande d’arrêt d’urgence ni association caritative de soutien. Un véritable supplice pour tous ceux qui s’y sont essayé ; un quotidien en enfer pour les autochtones qui n’ont d’autres choix que d’y passer chaque jour. Mais avant de faire son lot de victimes et d’AVC, le rue du Clocher avait bien meilleure presse lorsqu’elle présentait une pente descente qu’elle que soit le sens emprunté.

« Sah, quel plaisir ! » pouvait-on lire dans les manuscrits du IIIème siècle où chaque année se tenait le championnat inter-cantons de ventriglisse. Forte de son succès, la rue du Clocher s’était fait une renommée internationale, attirant de nombreux touristes chaque année et des investisseurs venus placer leurs deniers dans la pierre. Mais le temps a fait son œuvre. Et le prédécesseur des prédécesseurs d’Emile Lombertie n’eut d’autre alternative que des mesures fortes pour endiguer le tourisme de masse qui abandonnait sans vergogne ses masques ffp2 en pleine rue.

La mesure fut radicale et les résultats immédiats. On y croise parfois quelques guides alpins venus parfaire leur préparation, mais les rares reliquats de présence extra-muros peinent à croire que fut un temps c’était une sinécure. Et pourtant.

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*Article parodique

Selim
Co-fondateur et responsable partenariats & événements de lhommeenbleu.fr.

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