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Les bars fermés que l’on regrette amèrement, le top de la nostalgie

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Tu connais l’Homme en Bleu, c’est un gars tourné vers le futur. Il se réjouit toujours quand il découvre un nouveau bar en Limoumou. Cependant, il reste humain : certains soirs, le cafard l’envahit. Quand le poids des années et des kilomètres pèse sur ses épaules alors il repense à ses jeunes années. Et c’est peu dire que l’Homme en Bleu en a bien profité ! Alors c’est non sans un pincement au cœur qu’un jour, il s’est lancé dans une funeste liste : le top des bars fermés qui lui manquent !


NDLR : pour toi, le lecteur de moins de 30 ans, l’Homme en Bleu s’apprête à te conter des temps où réseaux sociaux et smartphones n’étaient que des chimères. C’est pourquoi il a parfois été compliqué de ressortir des archives des photos du XXIe siècle !


Les bars de début de soirée

Vendredi 17h, voilà que la cloche du lycée sonne la libération de l’Homme en Bleu. Au même moment, son 3310 vibre tout en affichant sur l’écran jaunâtre “Majo ?”. Le week-end débute et mèche au vent, il s’en va retrouver ses amis. La question est rhétorique car tous les vendredis commencent de la même façon ! Le premier café/godet, c’est rue Haute-Vienne qu’on le boit, aux Anciennes Majorettes de la Baule. Les Majo, pour les intimes, c’était le bar de l’Intelligentsia limougeaude (on dirait bobo maintenant). Avec ses murs tapissés de livres, les nombreux journaux sur les tables basses et les nuages au plafond, le terminale L option philo un poil prétentieux qu’était le jeune Homme en Bleu s’y trouvait comme un poisson dans l’eau !

Deuxième verre, deuxième bar au nom à rallonge ! C’est à l’Amicale des Parachutistes Belges que la troupe de l’Homme en Bleu se rend. Le bar officiait rue Charles Michels, aka la rue d’la soif, à une époque où elle ne comptait que des bars et où les voitures avaient encore le droit de passage ! Ambiance décontractée, chanson française dans les enceintes et autres musiciens qui partaient en bœufs, les “Para” c’était le bar parfait pour refaire le monde !

Devanture du bar "L'Amicale des Parachutistes Belges"

© badaboomsoundsystem.unblog.fr

Alors que la soirée bat son plein, l’Homme en Bleu n’a plus qu’à pédaler quelques mètres pour rejoindre le Teddy Beer, rue Delescluze (il n’y a que l’Homme en Bleu qui voit le jeu de mot fortuit ?!). Derrière le comptoir, il y avait Manu, Acker et beaucoup de bières ! Précurseurs du genre, c’est au Teddy que l’Homme en Bleu se délectait de bières artisanales et locales. Le Teddy Beer savait aussi ravir nos oreilles avec de la musique rock, voire de punk (la première, mais pas la dernière, rencontre auditive du genre pour l’Homme en Bleu !).

S’enjailler en musique

Tu n’es pas sans ignorer que l’Homme en Bleu est un mélomane. La tournée des bars concerts, ça le connaît ! Et des lieux pour écouter de la bonne musique, il en a vus, avec beaucoup de tristesse, fermer plusieurs.

Le tout premier bar musical qu’il a côtoyé, l’Homme en Bleu doit le confesser, c’était entouré de Papa et Maman (des gens de goût !). Le souvenir n’en reste pas moins bon, c’est au Grand Zanzibar que gamin il s’est essayé à son premier hochage de tête en rythme. Il est resté fidèle à ce bar de bords de Vienne, enchaînant concerts et soirées à thème jusqu’à sa fermeture.

Un peu plus vieux, les goûts musicaux affinés, c’est toujours rue de la Font Pinot que l’Homme en Bleu a continué à kiffer la musique. Même rue, autre ambiance, bienvenue à La Fourmi. The place to be pour entendre des groupes émergents venus de Limoges et de Navarre. Le tout en sirotant une bière au comptoir entouré du meilleur de la faune limougeaude.

Devanture du Café concert La Fourmi

© Facebook La Foumi Limoges

Pour découvrir le 3e bar musical que l’Homme en Bleu regrette, il faut se rendre de l’autre côté de la ville. C’est sur le campus de la Borie qu’on trouvait le Caft’teur, bar mélangeant population estudiantine et amoureux de musique. Avec ses murs recouverts de graffitis et visible du perif’, l’Homme en Bleu y a plus d’une fois laissé sa voix !

Jusqu’au bout de la nuit

Apparemment, il ne se passe jamais rien de bon après 2h. Ça, c’est ce que disent une célèbre série et nos mamans. Mais dans sa folle jeunesse, celle où il pouvait se coucher après 22h30 et aller travailler le lendemain, l’Homme en Bleu savait qu’il pouvait compter sur ces trois institutions pour prolonger la nuit de quelques heures.

Hasard, coïncidence, ou maraboutage ? Deux des bars de nuit que l’Homme en Bleu préférait étaient à la même adresse. Au 22 rue de la Loi exactement. Le Tabernacle, que les plus vieux appèlent encore le “Taber”, puis l’espace El Doggo. Du premier, l’Homme en Bleu garde un souvenir intact de sa majestueuse table centrale en rondins de bois. Du second, des soirées endiablées dans la cave, à l’abri des regards. Et un souvenir commun à ces deux établissements : des nuits et des déhanchés de folie !

Merci Google Maps !

Les plus roublards des lecteurs de l’Homme en Bleu se souviendront de ce repère. Tantôt bar, tantôt salle de concert, il était plus particulièrement connu pour ses frites nocturnes. Et oui, c’est bien du Woodstock Boogie Bar dont te parle l’Homme en Bleu. S’il fallait du courage pour rejoindre l’établissement situé au début de la rue Montjovis, tu étais toujours récompensé en y arrivant. Martin, Romain, Antoine et Fafa t’accueillaient chaleureusement, même après que le jour s’est levé !

Enseigne du Woodstock Boogie Bar

Il nous reste encore l’enseigne !


Malgré son penchant nostalgique, bien évidemment l’Homme en Bleu a investi de nouveaux établissements de qualité. Cette liste n’est pas exhaustive, à toi de dire quel bar tu aimerais retrouver !

Marine C.
Un livre à la main et des gommettes dans l'autre, Marine aime découvrir de nouvelles expos et la crème brûlée.

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    6 Comments

    1. La bodega manque de fou !
      Un bar avec une ambiance familiale, toute génération confondue. Pas réussi à en retrouver un avec la même ambiance !

    2. Le Woodstock ! Un lieu infernal. Merci encore à tous ceux qui l’ont fait vivre. Beaucoup de concerty incroyables, Brant bjork ou personal charlie O resteront dans mes souvenirs.

    3. Le nez qui voque……un des premier bar à vins de limoges….ambiance petit ballon ,tartines et veste Adidas, merci pour ces belles soirées…..

    4. L’Ile aux Trésors, découvert alors que je débarquait juste à Limoges et dont je n’ai connu que les 5 ou 6 derniers mois. Concerts Punks à gogo et même en semaine. Une vraie tristesse sa fermeture.

    5. Le scoop 😭

    6. Le Cheyenne (rue dl’a soif), le Pop Rock Expérience (av Gabriel Péri je crois), les Nuits Blanches du Divan puis le Divan (rue des Petites Pousses), le p’tit Montmartre (pour l’after), le Zoom (à côté du ciné)

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