Cette fois, un test d’une adresse réputée à Limoges, la Table du Couvent. Ouvert depuis 2006, ce restaurant propose une cuisine traditionnelle, orientée terroir limousin grâce à des producteurs locaux talentueux. Le four ? C’est une énorme cheminée qui trône dans la deuxième salle du restaurant, qui donne un goût unique aux différents plats de la carte.
La viande limousine, la reine de la carte
La Table du Couvent n’est pas le premier coup d’essai de son repreneur, Gilles Dudognon. Celui-ci gère depuis plus de 20 ans maintenant la Chapelle Saint Martin, Relais & Châteaux 4 étoiles sur la route de Nieul.
La cuisine est ici traditionnelle et préparée avec des produits frais et locaux, avec une grosse partie de la carte dédiée à la viande, limousine évidemment !
Parmi les entrées, l’assiette à partager à deux (ou plus) est un mélange de pépites locales, comme le jambon cul noir coupé à la demande ou la terrine du couvent, particulièrement réussie. Avec quelques légumes croq’sel pour alléger le tout, c’est parfait.
Dans les assiettes de l’Homme en Bleu, de l’andouillette cuite au feu de cheminée et un magret de canard cuit à la perfection, légèrement fumé.
Avant d’aller cuire ta viande dans la cuisine ouverte ou à la cheminée, on te montre la pièce choisie en gage de qualité. Bon, si tu n’es pas charcutier de métier, j’imagine que toi aussi, tu hocheras simplement la tête comme on fait habituellement avec le vin.
En accompagnement, une jardinière de légumes avec des haricots verts et des carottes tout juste croquants ainsi qu’un gratin dauphinois crémeux à souhait, servi dans une petite cocotte en fonte qui garde bien tout au chaud, à l’ancienne.
Les desserts sont tous de grands classiques de la gastronomie française ou limousine. La flognarde est là, à côté d’une terrine de pommes au caramel salé qui sent bon les goûters chez mamie.
Tu peux noter parfois une touche d’originalité, comme avec cette crème brûlée à la chicorée mais l’idée est surtout de re-goûter avec nostalgie de bons desserts aux recettes ancestrales.
Un cadre exceptionnel
Le cadre est lui aussi exceptionnel, dans cet ancien couvent carmélite, un ordre monastique vieux du XIIe siècle. La décoration est épurée et peut paraître froide au premier abord.
Finalement, cela ne fait que préserver la beauté de ce bâtiment classé monument historique.
Les arches et les murs de pierre se suffisent à eux-même, et sont mis en valeur par des luminaires disposés avec soin. La cheminée achève une ambiance qui a un charme fou.
Le personnel est quant à lui agréable, présent sans être pressant, pour transformer son dîner ou déjeuner en vrai moment de pause.
Une bonne adresse, qui ne deviendra pas forcément ta cantine au vu des tarifs annoncés : la côte de boeuf commence un peu à piquer en affichant environ 100€, même si c’est 1,3 kg de très bonne viande.
Si tu veux te faire un petit plaisir, manger une viande limousine exceptionnelle et de bons plats aux recettes qui ont traversé les siècles dans un endroit classé, la Table du Couvent est la bonne adresse.
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Les + :
- Le cadre et la sérénité
- Des produits locaux de qualité.
- Une originalité des cuissons avec le feu de cheminée
- Une transparence sur les produits et leur préparation
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Les – :
- Service un peu long
- Le rapport qualité / prix pas exceptionnel
- Pas un resto’ pour les veggies
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Ouvert :
– Le mardi de 19h30 à 22h ;
– Du mercredi au samedi de 12h à 14h et de 19h30 à 22h ;
– Le dimanche de 12h à 14h.
Bonjour,
Je ne suis pas complétement d’accord avec LHEB sur La Table du Couvent !
Bien entendu, il n’y a rien de catastrophique, loin de là ! Mais au regard des tarifs pratiqués
il y a un peu d’esbroufe dans le “positionnement” de cet établissement !!! Certes les produits, certes le cuisiner comme autrefois à la maison, certes un décorum ?! Mais le petit plus, inventif, créatif, on ne l’a pas ! Donc une addition bcp trop salée au regard d’un manque de virtuosité !!! Il faudrait juste faire dégonfler les tête (la tête) d’un petit cran !!! (idem pour le Ventaux, pour Redon et pour le domaine de Faugeras)
La table du couvent n’a pas été créée en 2012 mais reprise en 2012 par M. Dudognon… L’etablissement existe depuis 2006.
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