Conversation(s): avec Altaïr

LHEB: Comment est né le projet Altaïr?

Pascal: On se connait depuis longtemps. Ça faisait un moment qu’on parlait de faire un peu de musique ensemble pour voir ce que ça donnerait et puis le confinement est passé par là, ça nous a poussé et motivé.

Thibault: Il a tout dit ! On avait tous les deux, pas mal d’idées, de riffs en tout genre, des compos de fond de tiroir, on a sorti tout ça et voilà le résultat.

LHEB : Pouvez-vous me parler de vos influences musicales?

Pascal: Perso, j’écoute de tout mais j’aime plus particulièrement les musiques dont les paroles et surtout les thèmes musicaux m’emportent. J’ai été bercé au rock progressif, mais aussi aux années 80.

Thibault: J’ai eu la chance de découvrir la musique dans un univers très large, du coup j’ai eu plein de styles différents à portée de main (et à l’époque, c’étaient des CD). Donc mes influences, c’était la pile de CD, il y en avait plein et de tous les styles.

LHEB – Comment définiriez-vous votre musique ?

Altaïr: Difficile de donner un genre en particulier. Chaque morceau raconte une histoire, par rapport à ce que cela nous a inspiré pour le composer. On nous a souvent dit que c’était aérien, que cela évoquait des images, des sentiments, un peu comme des musiques de films. On pourrait dire que notre son est onirique et cinématographique.

LHEB – Pourquoi avoir choisi le nom Altaïr ?

Pascal : J’avais pensé à une étoile pour le nom du duo et Altaïr m’est venu à l’esprit , une des trois “belles d’été” car bien visible la nuit.

Thibault : Pour ma part je ne connaissais pas cette étoile, il m’a évoqué cette idée une soirée après une répétition. En recherchant sur le net, je suis tombé sur une légende japonaise, une histoire très belle que je t’invite a découvrir, du coup j’ai bien accroché.

LHEB – Avez-vous des projets en 2024 ? Un nouvel EP, des dates de concert à nous communiquer ?

Pascal : On a encore quelques morceaux sur le feu pour le set de notre spectacle. On démarche aussi et si vous avez des propositions, on est preneurs !

Et si on avance bien, on aimerait enregistrer nos premiers morceaux d’ici la fin de l’année.

Thibault: On essaie aussi de faire des scènes ouvertes dans différents lieux sur la région et si on pouvait aller plus loin sur la carte, ce serait top.

Quelques plans en plus sont en train de prendre forme mais rien d’officiel encore.

LHEB – Quel est votre rapport au territoire Limousin et à la ville de Limoges en particulier ?

Pascal et Thibault : Un petit moment qu’on est installés dans le secteur ! Et la vie ici est plutôt agréable.

LHEB – Originaire de la Haute-Vienne, partagez-nous vos adresses favorites, pour bruncher, danser, chanter ou vivre tout simplement ?

Pascal et Thibault : Plein de belles choses comme une petite bière au Kope Un2 ou aller à l’Internationale et profiter de ses scènes ouvertes variées. Faire des balades au marché et des promenades en forêt.

LHEB – Que retrouvons-nous dans le baladeur de Altaïr ?

Pascal : Beaucoup de radio ! En voiture, je zappe de station quand il y a les pubs et cherche une autre musique à écouter…

Thibault : Comme je disais avant j’aime autant passer du classique bien calme (comme Tiersen, Agnès Obel, Einaudi, Hania Rani) que du gros rock 70’s suivi d’électro et passant par le reggae et le hip hop, un peu de tout quoi.

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