Les Tops

TopiTroll #7 : Sélection “pop-culture” Mars 2020

0
cover-cri-troll-limoges-lheb-top-pop-culture-mars-2020

Le Cri du Troll, webzine pop-culture un tantinet geek qui a commencé à mettre ses premiers coups de massue à Limoges vous propose tous les deuxièmes mardis son Topitroll pop-culturel sur l’Homme en Bleu. Retrouvez toutes les informations à leur sujet en fin d’article ;)

Pour ce mois de mars 2020, retour sur la série pour adulescents de Netflix “I’m not okay with this”, retour sur “Star Trek Picard” le dernier sequel de la saga éponyme, et le test du jeu d’enquête Murder By Numbers !


Série : “I Am Not Okay With This”, c’est plutôt ok !

Source : pajiba.com

Syd est une lycéenne ordinaire. Enfin presque. Son père s’étant suicidé il y a peu, elle tente de se remettre d’aplomb comme elle peut, passant son temps avec sa meilleure amie Dina. Quand celle-ci se met à sortir avec le (gros con) sportif du lycée, délaissant quelque peu Syd, cette dernière se met à fréquenter Stan, grand geek un poil stoner. Mais alors que sa vie personnelle semble s’enfoncer dans les crises que réservent l’âge de l’adolescence, de drôles d’événements commencent à se produire tout autour d’elle.

Nouvelle série Netflix sortie en Février, I Am Not Okay With This vient nous rappeler un peu l’ambiance qui flottait autour de The End of the Fucking World, autre série adolescente de la même plate-forme. Pas étonnant de retrouver à la production de la première Jonathan Entwistle, qui officiait déjà sur la seconde. Les marqueurs semblent les mêmes, entre personnages ayant du mal à s’intégrer à la « société lycéenne » normale et morosité latente. Mais voilà, il y a un twist : main gauche sur « série pour ados », pied droit sur « éléments fantastiques » je vous prie ! Comment ça vous êtes dans la position dite de Stranger Things ?…

I Am Not Okay With This cherche clairement à voguer sur cette renaissance du genre Breakfast Club. On a même le droit a un épisode en heure de colle, c’est dire. Mais par son ambiance particulière pour ne pas dire unique, et la prestation fantastique de son actrice principale (Sophia Lillis, qui était dans It 1), la série vaut le coup d’œil. Et vu le cliffhanger putassier final, on se dit qu’il y a moyen de voir l’histoire prendre une direction totalement différente en saison 2. Affaire à suivre !

Star Trek Picard, focus sur un personnage emblématique de la licence !

Jean-Luc Picard est un vieux monsieur. Ancien amiral de Starfleet et protagoniste de Star Trek : The Next Generation, ce bon Jean-Luc sirote des Earl Grey en s’occupant distraitement de son vignoble familial. 35 ans se sont écoulés depuis la fin de ses aventures à bord de l’USS Enterprise, et Picard garde une amertume certaine vis-à-vis d’une fédération partie en couille. Alors, quand une jeune femme vient le trouver en lui demandant de l’aide face à des assassins d’une escouade de la mort Romulienne, Picard redevient le héros qu’il était, et se lance dans une opération clandestine pour mettre à jour une conspiration mettant à mal jusqu’aux fondements de Starfleet.

N’y allons pas par quatre chemins, Star Trek Picard s’adresse avant tout aux fans de l’univers Star Trek. Si les mots Romuliens et Borgs vous font penser à un rot avec matière, vous n’êtes sans doute pas l’audience visée par une série qui se veut avant tout comme une suite aux aventures du capitaine favori des fans. En revanche, si vous êtes un fan, c’est caviar. Quel plaisir de retrouver Patrick Stewart dans le rôle qui a fait de lui une icône geek. Et quel plaisir de retrouver un capitaine Picard toujours aussi idéaliste et moralement impeccable, là où la fédération est devenue de moins en moins encline à suivre ses idéaux. 

Une série à voir absolument pour les fans (qui n’avaient pas besoin que je le leur dise), et à laquelle jeter un coup d’œil si l’univers Star Trek vous intrigue. Ce sera touffu, mais vous y suivrez le meilleur personnage dudit univers. Et ça, ça vaut son pesant de brouzoufs.
Make it so !

Murder by Numbers, pour l’amour du Picross !

Honor Mizrahi est une actrice d’Hollywood, jouant dans une série policière du milieu des années 90. La saison est bouclée et les vacances arrivent, mais voilà qu’Honor se fait virer par son showrunner Blake, et que ce dernier se fait assassiner dans la foulée. Aidée d’un petit robot prénommé S.C.O.U.T., Honor va enquêter sur les circonstances de la mort de Blake, et se découvrir au passage une fibre pour l’investigation. Et le Picross.

Murder by Numbers est en effet un jeu d’enquête simpliste (on tend plutôt vers le visual novel, sorte de roman interactif) dans lequel les indices qui serviront à l’enquête sont révélés après la complétion d’une grille de Picross. Mais si, vous savez, ce jeu un peu entre le sudoku et les mots croisés ? Mais siii, avec les grilles et les nombres là ? Non ? Bon et bah toujours est-il que Muder by Numbers est un très chouette jeu de Picross. Pour l’enquête on repassera, avec un challenge inexistant puisque le jeu corrige vos erreurs, qui ne sont de toutes façons jamais pénalisées. Et en plus, de base, c’est quand même très simple. Non, ce qui fait le charme de Murder by Numbers, c’est sa direction artistique à croquer (Hato Moa de Hatoful Boyfriend est au chara-design) et son propos, féministe et pro lgbtq+.

Un jeu que l’on vous recommande donc fortement si vous n’êtes pas un intolérant de merde (désolé mais ça, je tolère pas), et que vous aimez les grilles de Picross un peu “énervées”.


Retrouvez les joyeux trublions du Cri du Troll et leurs avis contondants via leur site webFacebookYoutube et leur émission de radio tous les dimanches soir sur Beaub Fm 89.

Selim
Co-fondateur et responsable partenariats & événements de lhommeenbleu.fr.

3 événements à ne pas manquer en Mars à Limoges !

Previous article

Conversation(s) : plongée dans le dessin avec Poisson

Next article

Comments

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.