Le Cri du Troll, webzine pop-culture un tantinet geek qui a commencé à mettre ses premiers coups de massue à Limoges vous propose tous les deuxièmes mardis son Topitroll pop-culturel sur l’Homme en Bleu. Retrouvez toutes les informations à leur sujet en fin d’article ;)
Pour ce mois, Le Cri du Troll vous propose un aperçu de leurs coups de coeur durant la période de confinement, idéale pour découvrir de nouveaux éléments pop-culture !
Retour sur la hype Animal Crossing, (re)découvrez les capsules vidéos corrosives de P-E Barré et carbonisez des monstres en jouant au petit dernier de la licence vidéoludique Doom.
Animal Crossing : confinement “troll pical”
Par Shal
Animal Crossing New Horizons est le jeu le plus mignon et chill de l’année. Quezaco ? Vous incarnez donc un personnage qui s’installe sur une île déserte. Le but ? Profiter et décorer ! Ce n’est pas un jeu de rush car objectif il n’y a pas. Alors certes vous avez des missions journalières à remplir mais rien ne vous oblige à les compléter, ce n’est pas non plus punitif de ne pas les faire et il s’agit bien souvent de choses très simples qui sont en réalité des tâches que vous allez effectuer chaque jour : couper du bois, pêcher des poissons, fabriquer des objets, etc. Le point nodal du jeu est qu’il possède plusieurs centaines d’objets de décorations et plusieurs autres d’habits pour votre personnage.
Rajoutez à cela que vous pouvez créer vos vêtements, vos motifs et que ces derniers peuvent venir personnaliser les objets que vous craftez et vous avez vraiment de quoi faire pour tous les gouts. Et le coté pervers de ce jeu est que chaque objet peut se poser afin de décorer votre maison et votre ile : chacun peut être un élément de décoration. Vous pouvez construire des ponts, des chemins, changer le look de votre maison (oui on ne reste pas dans la tente), construire des murs, bouger les arbres et même au bout d’un mois de jeu, changer la physionomie de votre île avec un outil qui vous permet de terraformer et donc de créer rivières, plaines, plages, cascades et autres reliefs. Animal Crossing doit être le jeu où j’ai vu le plus de possibilités en termes de housing, toute plateforme confondue. Si vous êtes du genre à passer des heures sur les Sims à décorer vos jardins et vos maisons, ce jeu va littéralement aspirer votre vie sociale.
Pierre-Emmanuel Barré : Journal d’un con fini !
Par Lazylumps
Bordel de merde ! Con de virus ! À cause de lui, je ne vais pas pouvoir aller voir Pierre-Emmanuel Barré à son spectacle à Feytiat le 15… MAIS ! Mais. Mais ce très cher PEB a décidé de faire une série confinement sur son Youtube. C’est donc tous les jours que je découvre avec émerveillement les pérégrinations hallucinées et brutales de mon chouchou caustique préféré, qui, enfermé dans sa campagne Cévenole avec sa femme Giedré et son chien Miskine, a décidé de lancer une chronique courte. Autant vous dire tout de suite, si vous ne supportez pas l’humour trash, passez votre chemin car le monsieur est savoureusement irrévérencieux et profondément en colère.
Donc ça taille à tout va, et ça ne prend aucune pincette. En même temps, pourquoi prendre des pincettes, quand le monde entier n’est qu’un grand bordel sans foi ni lois ?
J’vais vous faire une confession, au fond, Barré me fait du bien.
Pierre-Emmanuel Barré c’est ce mec ou cette meuf au fond de votre tête qui rêverait de prendre le pouvoir de votre corps pour aller dégueuler sa rage à la face de ce monde qui vous tord l’âme dans tous les sens sans que vous ne puissiez jamais rendre les coups. Voilà, c’est dit, pour moi Pierre-Emmanuel Barré, c’est ma dose de violence drôlatique dont j’ai besoin pour pas aller foutre mon gazoil dans une bouteille pour en faire des molotov.
C’est ma catharsis.
Alors, pourvu que ce soit la vôtre !
Doom Eternal : “Doom Doom Doom, I want you in my room”
Il est de retour. Lui, le FPS le plus VNR depuis… son grand frère de 2016. Doom Eternal, suite de Doom 2016 donc, est enfin là, et autant vous dire qu’il n’est pas venu pour trier les lentilles. Ça va charcler du Cacodémon, ça va éventrer de la Gargouille, ça va pisser sur les braises encore fumantes d’un Mancubus explosé au lance-roquette. Bref, ça va être fin et subtil, un peu comme le Shogi. Mais avec des grosses Gatling qui font BRRRRBRRRBRRR et des gros fusils à pompes qui font KshikKshik quand on les recharge.
Bon, trêve de plaisanterie, pourquoi que c’est bien, Doom Eternal ? Premier point important, le jeu modifie pas mal les habitudes par rapport à son ainé. Il élabore sur certains points, comme la gestion des ressources (munitions, armure, vie) ou l’exploration, il ajoute quelques mécaniques afin d’accélérer encore un peu les confrontations, donne à certains ennemis des points faibles facilement identifiables et exploitables et… C’est tout.
Mais toutes ces petites modifications de l’équilibre du jeu, viennent complètement modifier la façon de jouer qu’avait pu créer Doom 2016.
Doom Eternal est encore plus speed, encore plus nerveux, et devient avec un peu de maitrise un grand défouloir perfusé sous crack, où l’on pète un crâne à coups de genou avant de découper un démon à la tronçonneuse pour finir par exploser un Imp à la roquette. Tout ça en moins de deux secondes.
Bien évidemment, mieux vaut jouer à Doom Eternal pour sa folie furieuse et sa direction artistique soignée, que pour son scénario prétexte un peu claqué, qui essaye au moins de faire le lien entre les vieux Doom et le Doom de 2016.
Ah et y a Mick Gordon de retour aux platines aussi, ce mec est un génie, allez un peu écouter ce qu’il fait !
Retrouvez les joyeux trublions du Cri du Troll et leurs avis contondants via leur site web, Facebook, Youtube et leur émission de radio tous les dimanches soir sur Beaub Fm 89.
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