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La ligue pour la Protection des oiseaux (LPO) est une association nationale. Réseau situé en France, elle comporte de nombreuses délégations régionales un peu partout. La LPO Limousin notamment existe depuis janvier 2018 et est née de la SEPOL et la LPO Corrèze. L’Homme en Bleu s’est entretenu au sujet de la biodiversité en Limousin avec Franck Taboury, salarié au sein de la LPO Limousin. Quelques chiffres sur la situation :
Il y a eu une intensification des pratiques humaines, qui a transformé les milieux en Limousin : par exemple, les parcelles ont été agrandies, entraînant une disparition des haies. Avant, il y avait un réseau de bocages hors Plateau de Millevaches qui était assez présent; mais qui a diminué, nuisant ainsi aux passereaux, des petits oiseaux qui nichent d’habitude dans les haies. Privé de ces lieux, ils partent ailleurs, ou meurs naturellement sans avoir été remplacé par de nouvelles générations.
Franck Taboury, Chargé de vie associative et d’éducation à l’environnement et chargé d’étude ornithologique à la LPO Limousin
Le moineau friquet était lié à sa protection par des pratiques agricoles et notamment au fait que les gens avait des poulaillers et jetaient des grains dans la cour pour nourrir la ferme. Cela permettant aux moineaux friquet de se nourrir et de faire leur nids dans les trous des bâtisses. Le busard cendré et saint-martin étaient très fréquents également mais ce sont les pratiques engendrant une modification de l’environnement, qui a amené à l’exode des ces espèces vers de nouvelles terres.
Franck Taboury, Chargé de vie associative et d’éducation à l’environnement et chargé d’étude ornithologique à la LPO Limousin
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