L’Homme en Bleu t’a déjà parlé des bars fermés qui lui manquaient. Il semble néanmoins que sa mémoire lui joue des tours et que certains établissements limougeauds soient passés entre les mailles de ses souvenirs. Il était donc temps d’établir un edit : voici une suite subjective de la liste de ces bars de Limoges qu’il a tant aimés et qui chaque jour continuent de lui manquer !
À nos (très) jeunes années
Il a fallu que l’Homme en Bleu rembobine très loin le cours de ses souvenirs pour se remémorer le nom des premiers bars dans lequel il a élimé ses culottes courtes. Petit à petit les souvenirs lui sont revenus, accompagnés d’une douce et sirupeuse odeur de kas. Mais bien sûr ! Le Testament ! Ce bar de la rue Monte-à-Regret a certainement été l’un des premiers que l’Homme en Bleu a fréquenté ! Il faut saluer le courage de Phiphi, tenancier des lieux, qui supportait les rires et allers-retours incessants des lycéens qui fréquentaient son bar.
Après sa première « Manzana kas », et quand il avait un peu d’avance sur ses devoirs, l’Homme en Bleu avait parfois le droit de prolonger la soirée. Avec quelques francs en poche (oui oui, on a bien dit francs…), ton biker des bacs à sable préféré s’en allait jouer des mécaniques au Park Avenue. Situé Cour Jourdan, le Park Av’ était surtout réputé pour sa salle de billard à l’étage.
Tous l’ont tenté. Peu l’ont réussi..
Après avoir épaté la galerie avec sa technique sur tapis vert, c’est tout naturellement que l’Homme en Bleu allait exhiber ses meilleurs pas de danse. Tels les Beatles vs les Rolling Stones, une bataille féroce existait entre deux boîtes de l’avenue Garibaldi. Les deux clans se sont battus sans relâche sans jamais réussir à les départager. Plutôt Guantanamo ou Nelson ?!
Les rues à bars
Il y a dans Limoges des rues qui ont pour point commun de compter de nombreux restaurants et bars. C’est bien évidemment le cas de la rue Charles Michels, mieux connue sous le nom de rue de la soif (tout est dans le titre) ! Dans son dernier listing, l’Homme en Bleu y est passé un peu vite en ne te citant que les « Paras ». Pourtant bien d’autres bars ont été chers à son coeur dans cette rue. C’est avec émotion que l’Homme en Bleu aime à se rappeler ses soirées au Cheyenne, au Bar’ouf, au Pink et parfois même au Blue Banana !
Si la rue du Temple n’a jamais eu de surnom explicite, c’est pourtant bien une des rues du centre ville qui a connu de nombreux bars, et pas des moindres ! Le numéro 23 aura hébergé des établissements cultes, aux ambiances très différentes ! Les plus vieux se souviendront du Saint Michel et des Trois Singes quand les plus « jeunes » auront des souvenirs intacts de la Marquise Assoiffée. Si l’adresse semble maudite, les soirées elles y étaient toutes exceptionnelles ! C’est sans surprise qu’elle se poursuivaient et se terminaient juste un peu plus bas de la rue, au Nitro : encore une cave d’exception que les fêtards limougeauds regrettent aujourd’hui !
Le 23 rue du Temple a vu de nombreuses institutions défiler
C’est pas chez nous mais c’est bien quand même
Dans les souvenirs de l’Homme en Bleu, il y a aussi ce pote qui voulait toujours sortir dans des bars qui n’étaient pas son QG. Même s’il était un peu loin de sa zone de confort, il doit bien avouer qu’il y passait toujours de bonnes soirées. Petit à petit, l’Homme en Bleu a trouvé ses marques et est presque devenu un habitué du Pop Rock Expérience. Au 11 avenue Gabriel Peri, le bar chic & rock de Limoges se souviendra de la période gothique de l’Homme en Bleu, mais c’est bien le seul !
Quand ses Stan Smith le démangeaient trop et qu’elles avaient besoin de faire quelques pas de danse, il est arrivé que l’Homme en Bleu écoute ce pote qui connaissait une super boîte, (au 297) avenue Baudin. Balivernes, non. Vérité, pas vraiment.. car si le Perroquet Mauve a été l’une des seules boîtes de la night que l’Homme en Bleu a fréquenté une question subsiste : les bords de Vienne direction Aixe, c’est vraiment l’avenue Baudin ?
On pose le débat là !
L’Homme en Bleu ne pouvait finir cette séquence souvenir sans parler de ces endroits dans lesquels il finissait ses soirées. Le Petit Montmartre, rue des Vénitiens, comme le Welcome 87, rue des Petites pousses, telles étaient les adresses que bravaient les plus robustes et courageux, lorsque la fête touchait à sa fin et que le jour se levait sur les rues de Limoges.
Cette deuxième vague de nostalgie aura plongé l’Homme en Bleu loin dans ses jeunes années. Mais peut être reste-il encore des souvenirs à explorer, à toi de le dire !
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