L’Homme en Bleu t’invite à partir à la découverte d’un fanatic magazine.
Plus communément appelé “fanzine”, ce style de publication périodique fait son grand retour sur les étales des structures aficionados du DIY (Do It Yourself, philosophie popularisé depuis les années punk).
LHEB est parti à la rencontre de l’Association Impression, qui, en plus d’avoir la volonté de créer de nouveaux événements culturels, s’est lancée dans la production d’un fanster !
Fanzine, Fanster : Quelle est la différence ? Quasiment aucune. Le concept est le même, seul le format diffère.
L’association Impression
Ce fanster est le fruit du travail et de la passion de l’association Impression.
Composée d’une bande de potes passionnés par les arts et presque tous diplômés de l’ENSA (Ecole Nationale Supérieure des Arts), l’association Impression s’est donné la mission de fédérer un maximum de personnes d’horizons et de sensibilité culturelle différentes autour de mêmes événements.
Une association qui a vu le jour en 2012 mais qui a véritablement gagné en maturité depuis octobre 2014 avec l’aboutissement de leur premier fanster, un vrai bijou sérigraphié.
Le Fanster
La pièce maîtresse de l’association. Inauguré le 3 octobre 2014 Au Coin des Halles, le fameux fanster de l’association Impression.
Format poster, il propose deux faces. Une face, produite par un artiste invité sur un thème qu’il aura lui-même choisi et une autre face avec du texte qui respecte le thème de la création artistique.
Pour ce premier numéro, la thématique est le cosmos sous toutes ses coutures ! L’artiste de ce premier numéro est Chloé Piot.
Diplômée en 2009 de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts de Limoges, elle a déjà présenté une série d’œuvres où elle détourne les objets du quotidien et bouscule nos souvenirs collectifs pour nous interroger sur notre rapport au monde et les oppositions qui nous gouvernent. Un travail teinté d’humour, de poésie… et de cynisme !
Le cosmos fantasmagorique avec des notions d’astrologie, des textes de tubes musicaux… Un premier numéro qui vous propulsera dans la stratosphère lyrique.
Au-delà du rêve, le fanster est agréable au toucher, bien ficelé et surtout enfin accessible pour tous. Tiré en 500 exemplaires, vous pouvez le retirer au FRAC, à Pages et Plumes, à l’Espace El Doggo (ancien Tabernacle) et à la BFM en consultation.
Chaque Fanster prendra plusieurs mois à être conçu, notamment pour laisser le temps à l’artiste de s’approprier le format, chercher l’inspiration sur cet objet en voie de disparition qu’est le papier.
Une fois lue, on ne le jette pas, on se l’approprie à son tour.
La forme associative est important pour ces jeunes créateurs. C’est le “format” idéal pour eux, et pour ceux qui souhaitent les rejoindre et prendre part à l’aventure. Pour plus d’informations, rendez-vous sur leur Facebook.
Une super bonne initiative je trouve!
Et j’ai beau la connaitre, je trouve cette vidéo tellement énorme.